Dans un web standardisé, la créativité sera toujours récompensée

Retour sur l’évolution du web et sur les compétences essentielles pour se démarquer.
Il ya 15 ans le web avait un visage très différent. Nous utilisions Windows XP et Internet Explorer. Nos amis racontaient leurs vies sur MySpace, sur leur Skyblog voire sur Facebook. On envoyait des Wizz sur MSN et le 1er iPhone, sans 3G ni App Store, était dévoilé par Apple. Google dominait déjà les autres moteurs de recherche, mais Yahoo semblait résister. Les acteurs gagnaient en puissance, mais leurs services se démarquaient encore nettement. À cette époque, les créateurs et les marques ne disposaient pas d’autant d’outils. On devait bricoler pour créer et diffuser des contenus. L’audience était moins grande : seuls 54 % des Français disposaient d’un accès à Internet. Mais la concurrence entre les informations était aussi moins importante qu’aujourd’hui. Ce contexte récompensait ceux qui réussissaient à créer leurs propres contenus et les hébergeaient, bien souvent sur leurs propres sites web.
En 2022 : un secteur fléché par des monopoles bien installés
En 15 ans, nous avons assisté à une grande concentration des contenus sur des plateformes de plus en plus puissantes. Facebook en est le symbole.
- Instagram s’est démarqué, Facebook l’a racheté.
- Snapchat et TikTok ont innové, Facebook les a copiés.
Meta centralise aujourd’hui la majorité des contenus et des échanges sur le web avec Instagram, WhatsApp, Messenger et Facebook – le réseau social que tout le monde aime critiquer mais qui rassemble encore près de 3 milliards de personnes.
Snapchat et TikTok sont les deux plateformes qui résistent le mieux. Car elles ont su proposer quelque chose de nouveau et imposer leurs formats. Meta les a copiées, mais elles ont réussi le pari de conserver des créateurs et une forte audience. En France, Snapchat est utilisé par 94 % des 15-24 ans. L’audience de TikTok a presque doublé en 2 ans pour atteindre le milliard d’usagers. Un premier indice qui montre l’importance de l’invention, de la créativité, de l’audace.
L’effet pervers des algorithmes sur la créativité
En 2007, nous passions d’un outil à un autre pour créer, héberger, monétiser et diffuser des contenus. Désormais, les plateformes supportent l’ensemble de ces étapes, pour la plupart des formats dominants. Les spécificités s’estompent. Vous souhaitez créer des vidéos verticales courtes ? Il n’y a plus une application pour ça : vous pouvez utiliser TikTok, les Reels d’Instagram ou les Shorts sur YouTube. Et dans tous les cas : vous pourrez tout faire sans quitter l’application de votre choix.
Les fonctionnalités des plateformes se ressemblent beaucoup. Les contenus qu’on y trouve aussi. Et les contenus vus par les utilisateurs encore plus : les algorithmes des réseaux créent des bulles bien délimitées. Il suffit de regarder beaucoup de vidéos de ski sur TikTok pour voir encore plus de vidéos de ski sur TikTok. C’était déjà net sur Facebook, ce sentiment semble ici encore plus évident. En 2007, la singularité des contenus était sans doute plus marquée qu’aujourd’hui.
Du mimétisme pour réussir à court terme
Les contenus « qui percent » obtiennent de bons résultats malgré, parfois, un manque criant de créativité. Qui se souvient des posts pour « faire sauter le dauphin d’un simple double-clic » sur LinkedIn ? Il a suffit qu’une personne ait cette idée, réussisse à obtenir de la visibilité – et fasse ici preuve d’une certaine créativité, pour qu’à leur tour, des milliers d’autres s’en « inspirent » pour braquer les regards sur eux. Cela n’apporte rien, mais cela gonfle quelques vanity metrics et quelques egos. Le créateur à l’origine de cette série aura su observer le fonctionnement des algorithmes (et les failles de ceux de LinkedIn) pour en tirer un avantage. Les suiveurs auront remarqué que bien souvent, les plateformes sont encore très médiocres pour valoriser les contenus originaux à forte valeur ajoutée. Ils sautent alors sur l’occasion pour obtenir une certaine visibilité, qui ne peut qu’être limitée dans le temps.
On évoque beaucoup le rôle des plateformes, mais Google n’est pas en reste. Malgré tous ses algorithmes, malgré sa domination, malgré « l’intelligence artificielle », il semble encore dépassé par les experts, ceux qui observent son fonctionnement pour tirer sur les bonnes ficelles et bien se positionner. Il suffit de regarder à quel point les contenus de certaines pages de résultats se ressemblent étrangement. Les outils comme 1.fr ou YourTextGuru nous poussent trop souvent à viser « ce qu’attend Google » plutôt que « ce qu’attendent vraiment les utilisateurs ». Le 2ème résultat n’apporte pas grand chose de plus que le 1er, renforçant cette tendance qu’ont les utilisateurs à se contenter des données du 1er résultat.
Un peu d’audace pour réussir à long terme
Le tableau dressé est heureusement plus terne que la réalité. Et nous pouvons nous en détacher. Surtout sur le long terme, nous le devons. Les algorithmes ne cessent de s’améliorer, les écarts sont repérés de plus en plus vite, les techniques qui appauvrissent la valeur des contenus aussi. C’est dans l’intérêt des plateformes et des moteurs, qui en ont besoin pour attirer toujours plus d’utilisateurs.
Beaucoup de marques et créateurs l’ont bien compris. Comprendre les mécanismes qui influencent la visibilité des contenus est important, mais rien ne remplacera l’audace, rien ne remplacera la créativité. À long terme, on se souviendra positivement d’une marque pour ses créations originales et son inventivité ; pas pour sa capacité à détourner les regards en forçant un peu.
Cela vaut pour les entreprises et les créateurs : ils doivent déjà se démarquer pour attirer les marques et des utilisateurs à l’écoute. Encenser les mêmes produits issus du dropshipping que tous ses camarades de téléréalité, c’est sans doute rémunérateur à court terme ; mais les utilisateurs vont vite s’en détourner, et quand il n’y a plus d’audience, il n’y a plus beaucoup de marques intéressées.
Dans un monde numérique régi par des algorithmes imparfaits, l’optimisation permet d’obtenir des résultats ; mais ce n’est pas suffisant. Pensez aux utilisateurs, pensez long terme. Revenez aux fondamentaux de la création, aux recherches, à l’expérimentation. Gardez un espace de liberté, une ouverture, une volonté, osez la différence, créez votre identité. Démarquez-vous. Vos utilisateurs, vos clients ont des attentes ? Écoutez leurs besoins, répondez-y. Et proposez quelque chose en plus. Cela ne marchera pas toujours, mais parfois, vous viserez juste. Vous serez reconnaissable, au milieu de concurrents trop ressemblants. Dans un web saturé de contenus standardisés, la créativité sera toujours récompensée.
Hébergement web partagé, dédié, VPS, cloud : avantages et inconvénients
L’hébergeur web est un facteur déterminant pour la performance de votre site web. On fait le point sur les différentes solutions existantes, leurs avantages et leurs inconvénients.
À quoi sert un hébergement web ?
Si nous consultons des dizaines de pages web chaque jour, il est parfois difficile d’imaginer tout le processus qui permet de le faire aussi simplement. Concrètement, une page web est créée à partir de lignes de code, écrites dans différents langages de programmation, que le navigateur web retranscrit sous forme de textes, d’images, de boutons, etc. Ces lignes de code sont regroupées sous forme de fichiers contenant des données, hébergés sur des serveurs capables de retransmettre l’information dès qu’une requête est effectuée. Chaque serveur contient une mémoire, un disque dur ainsi qu’un système d’exploitation.
En d’autres termes, les solutions d’hébergement web permettent de rendre un site Internet accessible à tous les utilisateurs qui souhaitent le consulter. Ainsi, ces plateformes vous permettent par exemple d’héberger un site Internet, de réserver un nom de domaine ou encore d’installer facilement une solution CMS.
Pour héberger votre site web, il existe 4 solutions :
- L’hébergement mutualisé ou partagé
- L’hébergement sur un serveur dédié
- L’hébergement VPS (Virtual Private Server)
- L’hébergement sur le cloud
À savoir : il existe également des solutions d’hébergement web gratuites, mais celles-ci comportent de nombreuses limites, et beaucoup d’inconvénients : site non sécurisé, design limité, publicité imposée, bande passante et espace disque contraints… Pour toutes ces raisons évidentes, nous ne vous recommandons pas d’opter pour ce type d’hébergement.
Les différents types d’hébergement web
L’hébergement mutualisé
Comme son nom l’indique, l’hébergement mutualisé signifie qu’un seul serveur héberge plusieurs sites Internet. Concrètement, l’hébergeur va diviser un serveur en plusieurs morceaux, afin de les louer à différents clients : la bande passante et les ressources matérielles sont donc partagées par tous les comptes présents sur le serveur. Ce type d’hébergement fait partie des plus utilisés, car il dispose de deux avantages majeurs :
- Le prix : c’est une solution très économique, car les coûts engendrés sont partagés par l’ensemble des utilisateurs présents sur le serveur.
- La gestion : l’administration technique est entièrement prise en charge par l’hébergeur, et il est alors très facile d’utiliser et de monitorer son espace de stockage. Avec ce type d’hébergement web, vous n’avez besoin d’aucune connaissance technique.
Néanmoins, l’hébergement mutualisé présente aussi des inconvénients tels que :
- La performance : votre site web peut rencontrer des soucis d’accessibilité, car l’interdépendance des sites impacte la puissance du serveur. Par exemple, si un autre site web hébergé sur le serveur consomme beaucoup de bande passante, votre site sera directement affecté.
- Le manque de personnalisation : il n’est pas possible de configurer le serveur selon vos besoins, en termes de système d’exploitation ou de RAM par exemple.
Ce type d’hébergement web est conseillé pour les sites vitrines, les boutiques en ligne ou les blogs qui connaissent un volume de trafic peu élevé.

L’hébergement sur un serveur dédié
Ce type d’hébergement consiste à louer un serveur entier pour ses propres besoins, et supprime donc entièrement le risque d’être affecté par la consommation de ressources d’autres sites. L’hébergeur est toujours en charge du matériel physique, mais vous avez la main sur sa configuration. Parmi les avantages proposés par cette solution :
- La personnalisation : vous voilà le seul maître à bord ! Il est donc possible de personnaliser entièrement les caractéristiques de votre serveur : quantité de mémoire, choix du système d’exploitation, taille du disque dur, protocole de sécurité, CMS…
- La sécurité : vos données ne sont partagées avec aucun autre compte, ce qui garantit un contrôle total sur vos informations.
Parmi les inconvénients rencontrés lors de l’usage d’un serveur dédié :
- Le coût : vous devez supporter seul l’ensemble des coûts liés à la location du serveur.
- La gestion : vous êtes en charge de la configuration du serveur, ce qui nécessite de bonnes connaissances en administration système.
Ce type d’hébergement web est conseillé pour les sites à fort trafic, comme par exemple les boutiques en ligne qui proposent plusieurs milliers de références.
L’hébergement VPS (Serveur privé virtuel)
Ce type d’hébergement est un bon compromis entre l’hébergement partagé et l’hébergement dédié. En effet, le VPS consiste à mettre à disposition plusieurs serveurs virtuels, sur un serveur physique unique. Cette solution s’avère avantageuse concernant :
- La personnalisation : vous pouvez configurer votre machine virtuelle selon vos besoins (RAM, espace disque, système d’exploitation, etc.).
- Le coût : l’hébergement sur un serveur privé virtuel est légèrement plus coûteux qu’un hébergement partagé, mais bien plus abordable qu’un hébergement dédié.
Parmi les inconvénients de l’hébergement VPS :
- La gestion : là encore, il vous faudra de bonnes connaissances en administration système pour pouvoir configurer votre serveur et le maintenir à jour.
- La performance : il est possible de rencontrer quelques problèmes de performance en cas de sites trop gourmands, car vous partagez le serveur physique avec d’autres clients.
L’hébergement via un serveur virtuel personnalisé s’avère être une bonne solution pour les sites web qui accueillent un trafic modéré, et les utilisateurs qui cherchent à personnaliser leur serveur sans devoir payer une somme conséquente.
L’hébergement sur le cloud
L’hébergement sur le cloud se base sur le même principe que l’hébergement VPS, à la différence qu’il s’appuie sur un réseau de plusieurs serveurs physiques et virtuels. Concrètement, cela permet d’augmenter la puissance des serveurs, d’amoindrir les impacts en cas de panne, et de gérer plus facilement les pics de trafic d’un site. Voici les principaux avantages qu’offre ce type d’hébergement :
- La fiabilité : l’hébergement sur le cloud offre une infrastructure flexible, capable de supporter de grandes variations en termes de besoins en ressources.
- Le coût : les clients payent uniquement les ressources qu’ils utilisent chaque mois.
- L’accessibilité : vous pouvez accéder à votre cloud depuis n’importe quel endroit, et la collaboration est nettement facilitée.
- La gestion : la maintenance des systèmes cloud est entièrement gérée par l’hébergeur web, et il existe souvent une assistance accessible 24h/24.
Concernant les inconvénients de l’hébergement sur le cloud :
- La sécurité : vos données sont stockées à l’extérieur de votre entreprise, et confiées à un service tiers. Il existe donc, par défaut, un risque plus important de faille de sécurité.
- La performance : pour bénéficier d’une utilisation optimale du cloud, et accéder à vos fichiers facilement, une connexion Internet rapide est un facteur obligatoire.
L’hébergement sur le cloud correspond à toutes les entreprises qui souhaitent bénéficier d’une flexibilité maximale, et qui prévoient une croissance rapide par exemple.
Marché du cloud : quels enjeux pour les entreprises européennes ?
Les entreprises et les administrations publiques ont depuis longtemps maintenant lancé leur transformation digitale. Au travers de la dématérialisation de leurs contrats, leurs transactions, les ordres du jour de leurs conseils d’administration ou autres comités de directions, le cloud s’est généralisé. Le home office aussi, durant les vagues de Covid-19, a terminé d’achever cette tendance aux 4 coins du monde. On parle là d’un marché qui pèsera plus de 400 milliards d’euros en 2022 (source : Gartner).
La vraie question à présent, c’est plutôt de savoir de quel cloud nous parlons ? Les entreprises prennent conscience qu’elles sont en possession d’une donnée de plus en plus sensible. Si vous êtes une entreprise européenne, avez-vous réellement intérêt à héberger vos données chez un fournisseur américain soumis à des lois extraterritoriales ?
La quasi-totalité du cloud mondial est gérée par des services américains et chinois. Qui sont les principaux acteurs ?
La « data », c’est le nouveau pétrole. Pourtant, 80 % des données des entreprises sont bien stockées chez les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). À l’inverse, le premier européen est OVH avec 1 %. Les leaders d’aujourd’hui ont démarré plus tôt et se sont installés dans les usages allant même jusqu’à proposer de l’« Infrastructure as code ».
En quoi cela peut être problématique, notamment pour les entreprises européennes ?
D’abord, si leurs offres sont très complètes, elles peuvent parfois devenir très complexes. Mais surtout, les frontières sont de plus en plus floues entre les acteurs mal attentionnés, et l’espionnage industriel est monnaie courante. Pourtant, les données stockées chez des hébergeurs ou acteurs américains sont soumises au Cloud Act, cette fameuse loi qui permet aux services répressifs américains d’accéder aux données détenues par tout fournisseur de services en nuage appartenant aux États-Unis, peu importe où se situe le serveur. Les Chinois, eux, ont réagi fortement à leur tour avec des restrictions similaires.
Questions ouvertes : quid des entreprises qui gèrent des flux de données hypersensibles ? Quid des secteurs qui nécessitent un traitement de la data tout particulier, comme la défense, la santé, nos services financiers, etc. ? On parle là non seulement d’un réel souci de compétitivité, mais même de survie à moyen terme de nos entreprises…

Quelles sont les principales problématiques autour de la souveraineté numérique ? Quels sont les enjeux aujourd’hui ?
Il faut se mettre d’accord sur une législation européenne commune. À ce stade, Français, Allemands et autres acteurs ne sont pas tout à fait sur la même ligne. En l’espèce, nous sommes beaucoup plus exigeants, en témoigne la qualification SecNumCloud. C’est le choix assumé par Oodrive.
Oodrive est leader d’opinion pour un « cloud de confiance ». Que se cache-t-il derrière ce terme ?
Le cloud de confiance se décline en 3 piliers : la sécurité, l’immunité aux législations extra-européennes et la maîtrise de la dépendance des utilisateurs vis-à-vis de leurs fournisseurs de solutions et services de cloud (nous respectons le RGPD). Une entreprise dite « cloud de confiance » se doit de répondre à ces différents critères.
Pour les entreprises françaises, quels avantages représentent des alternatives européennes comme Oodrive sur le marché du cloud ?
Vous bénéficiez d’infrastructures européennes, inflexibles aux lois extraterritoriales évoquées. Vous vous dotez de solutions capables d’héberger vos données les plus sensibles, éprouvées par les qualifications SecNumCloud ou équivalentes, ses certifications ISO27001/270701, Hébergeur de données de Santé (HDS)… Vous équipez vos collaborateurs de solutions plus simples et parfaitement adaptées à leurs processus métier et usages.
Selon vous, quelles sont les tendances qui sont en train d’émerger au sein du marché du cloud ?
D’une part, les responsables sécurité (CISO, DSI, RSSI) nous avouent être de plus en plus soumis à un stress élevé, principalement lié aux problématiques de déploiement de la cybersécurité dans leur organisation. Et d’ailleurs, la conformité et la sécurité font désormais partie des principaux axes d’investissements des grandes entreprises.
De l’autre, l’Europe a pris du retard sur le marché. Et nous assistons à un sursaut. Depuis quelques années, il y a une prise de conscience des États quant à l’importance d’une indépendance numérique.
Comme je le disais, la donnée est le nouvel or noir ! Du coup, de plus en plus de sociétés se rendent compte des risques encourus en cas de mauvais choix d’hébergeur. Le coût de la cybercriminalité et de ses impacts est énorme.
Denis Robinson
As your budget progresses and evolves, continue referring to your SMART objectives. Stay focused and remember your goals – they will always inform what your next step will be!
Snapchat : 94 % des 15-24 ans utilisent l’application en France
Snapchat est la première application mobile pour les 15-49 ans en France.
Snapchat atteint les 25 millions d’utilisateurs mensuels en France
Certains pouvaient croire que l’application était passée de mode, à tort : Snapchat vient de franchir le cap des 25 millions d’utilisateurs par mois en France ! Selon Médiamétrie, 47 % des internautes français ont consulté l’application au moins une fois durant le mois de janvier dernier. Au quotidien, ce sont 18 millions d’utilisateurs qui utilisent Snapchat chaque jour, soit 40 % des internautes français.
Des chiffres impressionnants, d’autant plus qu’ils sont en évolution entre 2020 et 2022 :
- les visiteurs uniques mensuels ont augmenté de 26 %,
- les visiteurs uniques quotidiens ont signé une croissance de 32 %.
Ainsi, Snapchat est désormais la première application mobile la plus visitée au quotidien chez les 15-49 ans, et le 3e réseau social le plus utilisé sur le territoire français.
Quel usage de Snapchat ?
Snapchat est une plateforme sociale conviviale, où la bonne humeur, l’authenticité est le naturel sont maîtres, notamment après ces deux dernières années dans un contexte difficile lié à la pandémie mondiale.
Selon l’étude, 5 émotions sont associées au réseau social, à savoir :
- la joie,
- la tolérance,
- la créativité,
- la cohésion,
- la spontanéité.
Ainsi, 9 utilisateurs sur 10 indiquent aimer partager et célébrer des moments de leur vie sur la plateforme, et 54 % d’entre eux confirment que s’amuser est devenu une valeur primordiale.
Et pour échanger avec leurs proches, rien de tel que l’appareil photo ! Sans surprise, Snapchat est le réseau social le plus utilisé pour créer du contenu avec sa caméra, et 3 utilisateurs sur 5 utilisent la communication visuelle pour échanger avec leurs proches.

Réalité augmentée : la technologie phare de la plateforme
Concernant les filtres, Snapchat a été pionner avec l’intégration des Lens sur sa plateforme. Par ailleurs, la technologie employée a bien évolué depuis le filtre « chien » ou « oreilles de lapin ». Désormais, la réalité virtuelle fait partie intégrante de l’usage du réseau social et ce, jusque dans les expériences d’achat.
Ainsi, 86 % des utilisateurs de Snapchat indiquent vouloir utiliser cette technologie pour faire des achats, et 77 % d’entre eux seraient prêts à l’utiliser pour essayer du maquillage ou des vêtements, notamment pour réduire leur impact environnemental.
L’étude rapporte également que les utilisateurs de Snapchat ont 1,5x plus de chance d’avoir déjà utilisé la réalité augmentée pour faire leur shopping, que les non-utilisateurs.
Les Snapchatters français ont adopté l’usage quotidien de la réalité augmentée, qui fait aujourd’hui partie intégrante de Snapchat. Au fil des années, celle-ci est passée du divertissement à l’utilité, avec un potentiel incroyable pour améliorer notre façon de vivre, d’apprendre, d’explorer, de créer ou de faire du shopping, confirme David Sourenian.